Parcours 14 L’ébobé gagne à être cul-nu

"Après une présentation aussi riche et aussi variée où l’on aurait pu parler aussi du T-shirt d’auto-célébration pour les 10 ans ébobés, on attend désormais le smoking ébobé, le caleçon ébobé, le béret ébobé. Plus l’ébobé part à la dérive, plus il lui faut désormais les produits dérivés.

L’habit ne fait plus le moine. Il fait l’ébobé. S’il ne révolutionne pas la course, il révolutionne la mode

Cela explique la ruée des sponsors pour se disputer ces hommes-sandwich : Célio, Bernier, Paul Michel, Jolly, Cocitra, Lalu Sports, Décision Informatique, Drouillard-Thibaudeau, Crédit Agricole, DPC. A qui le tour ?

Il faut dire que, par sa corpulence XXL, l’ébobé moyen offre plus de surface qu’un chétif kenyan, fusse t’il un vainqueur potentiel en moins de 2h 10. Et l’ébobé va bien moins vite, offrant ainsi aux spectateurs qui l’admirent et aux sponsors qui le courtisent un meilleur rapport qualité-prix.

Et Mesdames, Messieurs, le clou du spectacle, la dernière collection en exclu mondiale, la dernière tenue de l’ébobé qui n’a plus rien à se mettre dans une triste revue menée par Bamboche, le top model du low cost.

C’est bien la preuve que si l’ébobé ne gagne pas à être connu, il ne gagnera pas non plus à être cul-nu."

Messieurs les sponsors, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Si vous voulez que l’ébobé soit rhabillé pour l’hiver, contactez d’urgence notre tonton-fringueur, Bobby.