L'ébobé au Médoc: au pas, au trot, au goulot...

Veni.Vidi.Vici.

Après le marathon de Rome en début d'année http://belebobedubocage.canalblog.com/tag/Rome, ils étaient encore une quinzaine d'ébobés sur le Médoc (absents sur la photo de départ Olivier et Grippette) à pouvoir affirmer - comme Jules César naguère, après leur course de 42,195 kms et de grosses poussières:

Je suis venu. J'ai vu. J'ai vaincu.

Et pourtant la barre était placée haut avec un temps limité à 7 heures pour cette dégustation péripatétitienne à apprécier et à parcourir sans modération!

Et vous savez quoi? L'ébobé qui a le sens de l'horaire et de la ponctualité dans la peau, comme il sait le prouver à chaque entrainement, a brillamment respecté le contrat.

In vino veritas

Dans les vignes des châteaux, l'ébobé n'a pas dit au chrono:

"Lâche moi la grappe".

Bien au contraire, il a été au Médoc plus ponctuel qu'un TGV trans-Manche en grappillant même quelques secondes à l'échéance fatidique.

Et je le prouve avec cet auto-cliché de Virginie à deux pas de la ligne d'arrivée.

Bien sûr, il restait encore quelques secondes à gratter pour profiter des sept heures imparties.

Mais nul ne pourra dire que le timing de l'ébobé n'a pas été parfait!

In Vino veritas

La vérité et la ponctualité étaient bien dans le vin. In vino veritas comme disaient les Romains déjà très inspirés par les plaisirs de la vigne et par les dictons à la con que le bloggeur est bien obligé de traduire pour les non-latinistes.

Veni:j'ai rappliqué vite fait.

Vidi:J'ai vidé mon verre.

Vici: j'ai bu vici et là.

Pas un château deLynch-Bages à Phélan Ségur en passant par Beychevelle,Pontet-Canet ou Haut-Marbuzet, n'a échappé à la curiosité oenologique des ébobés.

Ebobébêtes du Bon Dieu

L'ébobé en goguette dans les vignes du Seigneur a parcouru son périple au pas, au trot et, surtout, au goulot (photo).

Mieux que Bison Futé,ils ont allègrement fait sauter les bouchons et valser les verres tout le long du parcours.

Veni.Vidi.Vici. Ils ont tous vaincu la soif et la fatigue. Même en tenue de coccinelle, leur course a été fluide. Les ébobébettes du bon Dieu ont su oublier les points noirs, privilégiant le coup de rouge au coup de blues..

Et toutes les coccinelles sont rentrées au bercail dans les temps entre 6h44 pour l'avant-garde et 6h59 pour les plus ponctuelles.

Bain de midi

Les sept heures n'étaient pas superflues pour compenser les dix minutes de piétinement du départ, les arrêts-buffet à volonté, les dégustations sauvages et la baignade (photo) dans les douves du Château Larose Trintaudon.

Il ne s'agissait plus pour la coccinelle en chaleur après 17 kms d'entonner comme dans la chanson "Trintaudon, y'allons galoper"

Il convenait, au contraire, que la petite bête du bon Dieu s'ébrouât dans l'eau faîche sur l'air de "Trintaudon, y'allons m'asperger."

C'est comme cela que l'ébobé médocain gagne beaucoup plus qu'à être connu.

Il gagne à être cul-nu!

Autant en emporte le vin

Même les néophites sur le parcours bordelais (Jean-Yves, Eric et Saad) ont montré qu'ils avaient de la bouteille.

Même les primo-accédants au marathon (François et Alex entourant Virginie auteur d'un beau biathlon) ont dépassé les bornes.

Même les suiveurs (Thomas ou Arthur) ont, eux aussi,réussi à ne pas rester en carafe.

Même les spectatrices ébobelles n'ont pas ménagé leurs encouragements.

L'interview de Bamboche à chaud

Mais c'est à Bamboche, marathonien-oenologue, que reviendra le mot de la fin pour son analyse limpide et lucide au micro de Canalébobé.

Comme les coccinelles, surtout gardez l'antenne et cliquez sur son commentaire éclairé: c'est digne d'un Lafitte Racassée grand cru.

Une vraie analyse à rendre jaloux un coureur cycliste au micro de Jean-René Godard à l'arrivée d'une étape millésimée!

Une analyse à chaud. Très chaud!

canal ébobé

A vous Cognac-Jay! A vous les studios

De notre envoyé spécial sur le marathon

Alain

A SUIVRE: Album-photo: 001 2011, la course au fil des kms signé Virginie et Alain

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Je connais bien le bloggeur et je recommande